Publié dans Editorial

« Tout est urgent ! »

Publié le mardi, 21 novembre 2023


Le défi est de taille. L’enjeu délicat ! Une intervention urgente. Le décryptage sommaire et immédiat du contexte général qui prévaut dans le pays se résume en ces quelques termes.
On croit savoir que selon des sources dignes de foi, la publication officielle des résultats définitifs aura lieu incessamment. Une information largement diffusée par certains organes de presse de la Capitale le confirme. Et l’opinion de s’interroger « pourquoi ? » Pourquoi cet empressement sinon cette célérité ? Y a-t-il urgence quelque part ? Oui, il y a urgence !
En fait, tout est urgent ! Dans ce pays qui est le nôtre, la continuation des travaux de redressement entamés durant le premier mandat doit logiquement reprendre sans tarder. D’aucuns se rappellent du leitmotiv du discours d’investiture du Président de la République fraichement « intronisé » à Mahamasina le 19 janvier 2019. En effet, lors de cette solennelle cérémonie, au moment de son intervention inaugurale, Rajoelina Andry Nirina martelait que la misère, dans laquelle le pays se trouve coincé, nécessite des actions urgentes. Le peuple souffre de la pauvreté qui, en réalité, étouffe. Parallèlement, la troublante situation sécuritaire inquiète au plus haut point. La population des villes comme celle des campagnes vit dans une psychose innommable. Les bandits de tout acabit, des « desperados » en puissance, sèment la terreur. Pauvres ou aisés subissent le même calvaire ! Bref, « tout est urgent » !
La pandémie de la Covid-19, ce terrible et macabre hôte qui débarque sans être convié, compromet la suite à donner de tous les efforts entrepris. Un hôte indésirable qui écrase tout ce qui bouge sur son passage. Le pays traversait comme tous les autres ayant contracté ce virus de la mort des moments de dures épreuves. L’économie, la principale cible, s’agenouille. La consigne phare, le confinement, ne donne aucune chance au développement des activités productives et ce dans tous les domaines confondus. Le tourisme, un secteur hautement porteur pour l’économie nationale mais un secteur délicat voire fragile supporte mal, très mal, les impacts destructifs de la Covid -19. Les effets collatéraux de cette funeste pandémie réduits presque à néant tous les efforts engagés. En somme, les trois ans ou presque de la contamination ont été durs à avaler pour tout le pays.
 Le second semestre de 2022, grâce au ralentissement progressif de la force de frappe et de l’expansion de la pandémie et surtout aux efforts de relance actés, l’économie nationale redémarre timidement, au début, et actuellement les différents domaines d’activités sont en phase d’atteindre la vitesse de croisière. Raison majeure pour laquelle il faut ne pas laisser libre les détracteurs du régime faire aboutir leur funeste objectif au risque de déstabiliser le pays et au final  de porter atteinte aux assises de l’économie du pays. L’exemple du tourisme dont l’essor se confirme ne nous permet pas de conduire le pays vers l’impasse. La fréquence de plus en plus croissante des croisiéristes qui accostent, à titre d’exemple, nous encourage à maintenir le cap. 
Par ailleurs, la recrudescence des actes de banditisme qui risque de sonner le glas exige que l’on soit toujours vigilant et agir sans tarder afin que le mal, les violences de tout genre, ne  prenne pas trop de regain.



 

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff